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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 15:32

portrait--Musica-67-et-88--photo-de-Paul-Bacard--CB-lit.jpg

 

Si vous êtes venus jusqu'ici, c'est que le nom de Charles Bordes ne vous est pas inconnu. C'est bien. Au fil des billets de ce blog nous essaierons de compléter l'image de ce compositeur méconnu.

Vous direz : "Mais il s'agit d'abord du créateur de la Schola Cantorum, du rénovateur de la musique sacrée en France." Et il est vrai que pour Charles Bordes c'est l'œuvre pédagogique qui venait en premier et la composition musicale ensuite. Du moins est-ce ainsi qu'il est souvent présenté. Cela rejoint l'expérience commune : nous connaissons tous de ces maîtres pour qui le travail d'enseignement passe avant toute chose, et tant pis si l'œuvre propre doit être sacrifiée.

Saint-Saëns, cité par Paul Dukas (La revue musicale, 1er août 1924, p. 99) avait dit à Charles Bordes : "Vous êtes perdu pour la composition."

On remarquera brièvement ici que la musique des autres pour qui Charles Bordes s'est dévoué, ce n'est pas seulement la musique liturgique (chant grégorien, Palestrina etc…) ; c'est aussi la musique profane du XVIe siècle et de l'époque baroque, la musique populaire basque ou occitane, et la chanson.

Quant au compositeur, nous n'aborderons pas encore ses facettes multiples. Pour commencer, écoutez donc sa Fantaisie rythmique n°1 ; c'est sur YouTube, où le pianiste Phillip Sear l'interprète.

 

L'enregistrement est de mai 2009.

interprete--Phillip-Sear--4-mai-09.jpg

Nous garderons à l'oreille cette musique tonique derrière les mots que nous déposerons sur ce blog. Il y a cette légèreté et ce rythme dansant avec cette impression de liberté totale mais toujours sous contrôle. Charles Bordes a publié quatre Fantaisies rythmiques. Elles sont quelquefois interprétées, par exemple à Tours le 8 novembre 2009, par François-René Duchâble.

Interprete--Francois-Rene-Duchable--b.jpg

Pour le moment (février 2011), on ne les trouve pas enregistrées.

 

La photo avec laquelle commence ce billet provient de la revue Musica, consultable

sur la toile grâce à l'Institut National d'Histoire de l'Art. Elle a été publiée dans ses numéros 25 (octobre 1904) et 67 (avril 1908). Le photographe en est Paul Bacard, installé à Montpellier depuis 1899.

 

 
 

 

 


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