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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 16:32

Rapsodie-basque--couverture--BNF.JPG

Les 88 pages de la Rapsodie basque de Charles Bordes sont depuis peu consultables sur Gallica. (On peut cliquer ici.)

Il s'agit de l'opus 9, écrit en 1888. L'œuvre est dédiée à Emmanuel Chabrier. Gallica propose l'édition de 1921, chez Rouart Lerolle et Cie. C'était une année faste pour l'œuvre de Charles Bordes, puisqu'elle a vu aussi la publication chez J. Hamelle des Quatorze mélodies dans l'édition revue par Pierre de Bréville.

Dans ce blog on a parlé de la Suite basque (opus 6, 1886) ; voir le billet du 3 août 2011.

En épigraphe, on trouve la phrase bien connue de Schumann : "Ecoutez attentivement la chanson populaire, c'est la source inépuisable des plus belles mélodies." Charles Bordes souligne son inspiration, et nous n'oublions pas son travail de collectage dans la Soule,

Soule--paysage.jpgcomme plus tard, depuis Montpellier, son intérêt pour la chanson traditionnelle languedocienne.

On trouvera dans la thèse de Bernard Molla, Tome II, pp. 378-387, une analyse détaillée de la Rapsodie basque. Nous y renvoyons nos lecteurs. L'œuvre, pour piano et orchestre, a été créée le 27 avril 1889 à la salle Pleyel avec au piano Marie-Léontine Bordes-Pène, la belle-sœur de Charles Bordes. Plus tard, vers 1904, elle sera jouée par Blanche Selva qui avait à peine vingt ans.

Il en existe un enregistrement, dirigé par José Luis Estellés.

Rapsodie basque, CD MusikeneC'est un premier enregistrement mondial. Il a été fait au siège de l'Orkestra Sinfonikoa de Musikene à Donostia-San Sebastián entre les mois de novembre et décembre 2007. Félix Ardanaz est au piano. (On peut facilement commander le CD sur le site de Musikene.)

Pour l'orthographe, vous avez le choix ; c'est rhapsodie qu'on trouve le plus souvent.

Bernard Molla cite (p. 379) un texte de Georges Servières paru dans le bulletin de la Société Internationale de Musique en décembre 1909 (pp. 992-3). Nous en reprenons une phrase. C'est par nécessité intérieure que le compositeur écrit, et la liberté passe en premier : "il écrit moins pour réaliser des combinaisons sonores que pour exprimer un sentiment intime."

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